Excellente découverte de l'antre enchanteur de Paul Gonze ce 24 novembre 2018, lequel, selon un des participants à la visite, « campe avec délice dans sa collection ».

Fervent amateur et possesseur d'œuvres de Marcel Mariën, fortement inspiré par son Homo Ludens et en pleine réalisation d'une nouvelle série en son hommage, intitulée Play it again, Max, déjà déclinée de plusieurs manières, Paul Gonze a enthousiasmé en présentant les œuvres les plus marquantes, qu'il s'agisse des tableaux de sa tante Renée Demeester – à découvrir –, des sculptures de son oncle Marcel Arnould, ou encore d'objets « sacrés » ou de pièces inuites – notamment L'assassin, l'arme du crime et la victime.

Chacune des pièces de la collection, disséminées avec soin scénographique dans la totalité du 16 rue du Béguinage, est l'objet d'une découverte, depuis l'arbre pied de table à manger jusqu'à ses livres d'artistes et les plumes effleurantes de sa composition, en passant par des œuvres de divers artistes inspirées par le chamanisme ou la démonologie.

Un artiste qui habite totalement dans sa collection et dont celle-ci l'habite pleinement. Nous le remercions pour ce bon moment de vérité et de divertissement surréalistes, largement apprécié par tous les participants à la visite.

Quant à elle, la météo du jour, teintée d'une profonde belgitude, a entravé le parcours du quartier, alors qu'un arrêt édifiant à l'église du Béguinage a permis de ressentir le rôle joué par le portail en bronze et par la précieuse et monumentale chaire de vérité illustrant Saint Dominique vainqueur de l'hérésie cathare.

Axel Gryspeerdt